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PrÉSentation

  • : Le Blog de JCJOS
  • : La révolution orange est-elle en marche !
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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 02:38

CONSTRUIRE L’ÉQUILIBRE DU MONDE

« Dans un monde devenu instable et mouvant, je serai l’infatigable défenseur du multilatéralisme et de l’équilibre des puissances à la surface de la planète. La domination d’une superpuissance, l’hégémonisme, la volonté pour un seul État d’imposer son modèle de société ou de développement me sont absolument étrangers.

Le chef de l’État a de grandes responsabilités dans ces domaines de la politique étrangère et de la défense.

Chef des armées, il doit avoir comme première préoccupation de garantir la sécurité du territoire national. Responsable de la diplomatie française, il doit porter au plus haut, dans les instances internationales et dans les pays qu’il visitera, le message universel de paix et de fermeté qui a toujours été celui de la France. »

ASSURER LA TRANSPARENCE DE L’ACTION ET DE LA POLITIQUE INTERNATIONALE DE LA FRANCE

Défendre, en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, un ordre international fondé sur le droit et le multilatéralisme.

Mettre fin au domaine réservé : le Parlement doit être un acteur de la politique internationale et de la politique de défense de la France.

Garantir sur le long terme l’indépendance énergétique de la France et de l’Europe.

 

 

Faire de la prévention des crimes de masse un fondement réel de la politique internationale de la France et de l’Europe.

Conditionner les aides internationales aux efforts de démocratisation des régimes politiques bénéficiaires.

 

Soutenir activement les démocrates étrangers pour promouvoir un partage de la démocratie.

GARANTIR AUX PAYS DU SUD LES CONDITIONS DU DÉVELOPPEMENT

Bâtir une véritable politique de co-développement économique qui permette aux habitants des pays du Sud de s’équiper et de se nourrir, notamment par une juste protection de leur marché agricole.

Promouvoir un commerce plus équitable.

 

IMMIGRATION : ÊTRE FERMES ET JUSTES

Mener une politique de l’immigration juste, au service du développement : maîtriser l’immigration clandestine à l’échelle européenne.

Régulariser les sans-papiers au cas par cas sur la base de critères objectifs et transparents : scolarisation des enfants, contrat de travail, maîtrise de la langue, respect des valeurs républicaines,...

 

MODERNISER ET EUROPÉANISER NOTRE DÉFENSE

Conduire une nouvelle réflexion stratégique pour définir les missions, le format et l’équipement de nos armées.

Sanctuariser notre effort budgétaire pour pouvoir le mutualiser ensuite à l’échelle européenne.

Assurer le maintien en capacité opérationnelle de nos forces.

Réaliser un deuxième porte-avions avec les Britanniques.

Développer la protection civile et mettre en place un service civique universel.

Préparer, en coopération avec les pays de l’Union européenne, un outil de défense adapté, tant conventionnel que sur le plan de la dissuasion.

 

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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 01:38

FRANÇOIS BAYROU,

UN PRÉSIDENT QUI NOUS RASSEMBLE

François Bayrou, 55 ans, est marié à Elisabeth, ils ont 6 enfants. Il est né dans le Béarn, où il vit encore aujourd’hui. Jeune professeur agrégé, exploitant agricole et soutien de famille, il s’engage très tôt dans la vie publique. Député, président de Conseil général et ministre, il s’attache à faire vivre et travailler ensemble des gens différents.

Fort de cette expérience politique, François Bayrou a acquis la certitude qu’il faut rassembler toutes les compétences pour redresser la France.

François Bayrou est aujourd’hui le candidat qui peut apporter un vrai changement dans la vie politique française.

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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 06:46

Je n'en suis pas revenu ! Il y a deux jours en écoutant l'émission "on refait le monde" sur RTL, j'ai entendu l'animateur interroger Arlette Laguiller au sujet de cette proposition phare de Ségolène Royal s'agissant de son "combat pour les femmes".

"Ségolène Royal propose dans son programme de prendre en charge la contraception des femmes jusqu'à l'âge de 25 ans !"

Effectivement dit comme cela cela donne une dimension généreuse  à la candidate du PS.

Mais j'ai bondi en entendant cela. Car ceux qui savent ou devraient savoir ont justement laissé passer une énormité et ne l'ont pas rectifiée.

En effet, il y a  lieu de s'étonner en constatant que de nombreuses pilules ne sont pas remboursées et notamment celles de dernière génération, celles qui sont le mieux supportées, celles qui ont le moins d'effets indésirables ou secondaires. En effet, il y a lieu de s'étonner que le progrès ne soit pas pris en charge.

Pourtant et sans doute nombreux sommes nous à l'avoir oublié, il fut un temps où l'ensemble des contraceptifs était remboursé. Et oui !

En 1991, dans ce fameux cadre de la "nécessaire maitrise des dépenses de santé" le ministre des affaires sociales décida de procéder au déremboursement de nombreux médicaments. Ces médicaments recevaient d'ailleurs l'appellation peu flatteuse de médications de confort, concept inventé par Simone Veil. Comme si le confort était quelque chose de superflu dans notre pays ! Ainsi les pilules de dernière génération ne furent plus remboursées, et naturellement leurs prix augmentèrent du double voire du triple.

Je fus à cette époque initiateur d'un mouvement de protestation sous forme de pétitions adressées au président de la république. Mais bien sûr cela resta sans effet.

Alors pourquoi ai-je bondi en entendant cette générosité exprimée par Ségolène Royal dans son combat pour les femmes ?

Tout simplement parce que celui qui a de manière autoritaire, sans concertation aucune, et avec un certain mépris envers les femmes en leur opposant ce qualificatif de confort, ce ministre là n'était autre que Jean-Louis Bianco, ministre des Affaires sociales dans le gouvernement d'Edith Cresson. Et le comique de l'affaire est que celui-ci est aujourd'hui l'un des directeurs de la campagne de Ségolène Royal.

Je me demande pourquoi il ne lui a pas rappelé qu'il était à l'orgine du déremboursement de la majorité des pilules. Ainsi la candidate du PS peut apparaître comme elle veut apparaitre, généreuse et solidaire tout en escamotant le fait que son parti a été le responsable de ce déremboursement, de cette première vague de déremboursement.

Et puis aussi pourquoi la prise en charge de la contraception ne serait elle le cas que pour les femmes de moins de 25 ans ? Et celles qui ont plus de 25 ans n'auraient-elles pas le droit d'en bénéficier aussi ? Ne peut-on pas estimer qu'il s'agit de fait d'une discrimination liée à l'âge ?

Ainsi voici un autre exemple de la manipulation des esprits par la présentation généreuse d'une mesure, sous un slogan fort (le combat pour les femmes) mais qui en fait devrait obliger à un mea culpa de celui qui a été en 1991 responsable de la suppression du remboursement de la majorité des pilules contraceptives. 

Ainsi cette manipulation montre aussi le rôle passif des media qui ne veulent pas partager ce qu'ils savent ou devraient savoir, qui ne veulent pas faire preuve de mémoire.

L'exigence de la démocratie implique pour moi le partage du savoir par ceux qui savent envers ceux qui ont oublié ou ne savent pas.

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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 08:38
Bien entendu, il me faut réagir devant cette manipulation des esprits commune aux deux partis dominants qui sont aujourd’hui menacés dans leurs habitudes de partage des pouvoirs depuis 1981.
 
On le voit bien, tant que François Bayrou était à un certain niveau des sondages, il ne pouvait laisser croire à une menace, à cette révolution des esprits qui gagne le pays.
 
Depuis quelques jours, que se passe-t-il au sein des états-majors du Parti Socialiste et de l'UMP ? Une sorte d'effervescence quant à la stratégie à adopter et la meilleure n'est-ce pas, est de faire croire à ce qui n’est pas et ne peut être. Ces manipulations des esprits au travers du mal dit et du non-dit représentent  de surcroît un mépris profond à l’égard des citoyens que nous sommes. Comme si nous ne savions rien de la marche de nos institutions ! Comme si nous n’étions guère capables de réfléchir plus loin que le bout de notre nez !
 
Depuis quelques semaines tant de la candidate du PS que du candidat de l’UMP, nous parviennent des arguments contestant la démarche de François Bayrou.
Ces arguments sont curieusement largement relayés par les média tant audiovisuel qu’écrit et permettent de laisser croire aux citoyens que nous sommes, que ce qui est avancé par l’UMP et le PS serait vrai.
 
En vrac, nous avons pu entendre :
- Bayrou serait le candidat du « ni-ni ».
- Bayrou élu président n’aurait pas de majorité pour gouverner.
- Bayrou président, ce serait ipso facto le retour à la Quatrième République
Et puis aussi la grande question !
Qui Bayrou va-t-il prendre comme premier ministre ? Comme si la personnalisation était l’arme suprême du politique, comme si on ne pouvait avoir de choix que parmi celles et ceux qui gravitent dans les coursives du pouvoir depuis 25 ans. La politique n’a-t-elle donc pas matière dans le débat d’idées ?
 
Je ne m’étendrais pas sur la forme employée par l’UMP et son candidat, ou le PS et sa candidate, pour faire valoir leurs points de vue. Je sais depuis longtemps leur façon de critiquer ceux qui ne sont pas de leur bord, leur ostracisme méprisant à l’égard de toute novation, mais leur attitude est d’une violence inouïe et d’un mépris assez extraordinaire. On peut bien sûr laisser dire que cette violence est naturelle s’agissant d’une « bataille électorale » mais est-ce sain pour la démocratie ?
Avez-vous entendu comme le candidat de l’UMP s’est gaussé du « candidat au tracteur » ? Comme si travailler la terre rendait de facto inapte à la fonction présidentielle. Quel mépris pour les électeurs!
Remarquez-vous comme la seule tactique de la candidate du PS est de diaboliser le candidat de l’UDF et de faire croire aux électeurs que donner leur voix à Bayrou serait la donner à la droite ? Quel mépris pour les électeurs !
 
Ainsi pour eux, Bayrou serait le candidat du « ni-ni ».
Rappelons-nous que cette expression fut magnifiée par François Mitterrand lors du débat entre les deux tours de la présidentielle de 1988 l’opposant à Jacques Chirac. C’était « ni nationalisation – ni privatisation » ! Déjà Chirac évoquant ce « ni-ni » laissait croire que ce serait l’immobilisme. Qu’en est-il advenu ? Honnêtement ? La France a-t-elle été immobile ? Il y eût simplement une autre façon de gouverner sans dogme cette fois.
Aujourd’hui on veut nous faire croire à la nécessité absolue d’une droite identifiée et d’une gauche identifiée. On veut nous faire croire que l’UMP et le PS en sont « naturellement » les représentants ? Mais quand même est-ce oublier ceux qui s’en réclament et qui s’en situent tangentiellement ? On veut nous faire croire que hors de cet affrontement « droite - gauche » il n’y aurait point de salut, mais pour qui, pour quoi ?
Alors quand il est dit que Bayrou n’aurait pas de majorité pour gouverner, la question ne mériterait-elle pas d’être posée aussi au candidat de l’UMP et à la candidate du PS ?
Bien sûr le candidat de l’UMP peut se prévaloir de la majorité qui existe aujourd’hui à l’assemblée nationale. Mais n’est-ce pas un peu court comme argument ? Qui peut croire sincèrement que cette majorité sera reconduite ? Qui a déjà oublié les soubresauts de la vie parlementaire depuis 2002 ? Qui a déjà oublié les évènements qui ont bousculé la cohésion de notre pays depuis deux ans (émeutes des banlieues, rejet du TCE, manifestations d’une jeunesse estimant être la laissée pour compte de la nécessaire cohésion nationale) ?
Et s’agissant du PS et de sa candidate, cette question est encore plus vraie. Pourront-ils continuer les alliances comme autrefois et faire comme si on pouvait tout oublier et notamment les clivages idéologiques en leur sein entre les socio démocrates, les socio libéraux, les étatistes ou souverainistes et encore les alter, les antilibéraux ? Qui a déjà oublié les déchirements au sein du PS avec l’exclusion notamment de Laurent Fabius du Secrétariat national après le référendum ? Qui a déjà oublié les déchirements occasionnés par la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002 ? Pourront-ils échapper au nécessaire aggiornamento de leur mouvement ? A qui peuvent-ils faire croire que tout est résolu sous couvert d’une candidature marquée par le rayonnement de l’image ?
 
Ne peut-on craindre que les législatives ne donnent une majorité claire tant au candidat de l’UMP qu’à la candidate du PS ?
Peut-on croire que les aspects programmatiques en guise de promesse, de l’une ou l’autre, suffiront à résoudre les ressentis, le vécu de chacun d’entre nous  et permettront une majorité claire?
 
Cet aspect de la majorité parlementaire est important, si important que le  PS et l’UMP persistent à faire croire que « naturellement » il ne peut y avoir que ce qui a déjà rythmé la vie politique depuis 25 ans. Un « naturel partage des affaires du pays » entre leurs deux partis.
S’agissant de l’UMP qui se réclame « gaulliste », il me semble curieux qu’il ait volontairement oublié les fondamentaux de la Constitution de la Cinquième République, en laissant croire que ce serait le retour à la quatrième république. S’agissant de celle-ci, c’est oublier assez facilement que sous cette république de nombreuses avancées ont été menées (la reconstruction du pays après guerre, la mise en place de la sécurité sociale inscrite comme droit dans la constitution, le droit de vote des femmes, le début de la décolonisation, la construction de l’Europe avec le traité de Rome entre autres). Mais si la sixième ne sera pas a priori comme la cinquième, la cinquième n’est pas comme la quatrième. En effet la Constitution indique que le président est élu au suffrage universel afin de mener à bien le projet présenté au peuple et pour lequel il a été élu. Notre constitution donne ainsi la primauté au Président de la République. Par ailleurs on peut constater que le peuple marque sa cohérence en donnant une majorité législative au Président nouvellement élu. On voit mal comment ce qui fut vrai pour François Mitterrand ou Jacques Chirac ne pourrait l’être pour François Bayrou. Ou alors doit on envisager que le candidat de l’UMP et la candidate du PS jugent les français incohérents ?
 
On comprend mieux aujourd’hui pourquoi il a été si difficile de modifier le calendrier des élections législatives. Rappelez-vous ! Lors de l’adoption par référendum en l’an 2000 du quinquennat, il est apparu que les élections législatives se produiraient avant l’élection présidentielle. Or cette modification institutionnelle avait été imaginée et proposée pour justement éviter la cohabitation.  Ne pas changer l’ordre des élections était donc un calcul tactique pour le RPR qui allait devenir l’UMP, mais  aussi pour le PS, car ces deux partis pouvaient sans risque continuer de gouverner ou présider, s’arrangeant entre eux, comme avant, comme toujours.
Je me souviens que François Bayrou avait surpris l’opinion en qualifiant ce calendrier de « dingo » suscitant au passage la morgue et le mépris de ceux qui composent la majorité actuelle. Je crois que c’est vraiment à ce moment là qu’il a marqué sa différence en tapant enfin du poing sur la table, en se révoltant contre un ordre établi.
 
Mais devons-nous en rester  à ces calculs, à cette petite cuisine ? Un projet de rassemblement est proposé, rassemblement pour l’ambition de vivre ensemble sans ostracisme, sans dogmatisme.
N’est-il pas temps de se regarder, de se parler, de s’entendre et de nous forger un destin commun ?
Alors plus que le « ni – ni », n’est ce pas le « et – et » ou le « plus – plus » qu’il faut envisager au travers de la candidature de François Bayrou ?
Si l’expression « prendre les meilleurs de chaque camp » me parait un peu simpliste, je crois qu’il est indéniable que face à un projet clairement identifié, face à un intérêt commun, celui de notre cohésion, il est possible et souhaitable de se regarder, de s’entendre, de se parler et d’apporter nos compétences d’où que l’on vienne, à notre destin commun.
Ce que propose François Bayrou est une démarche qui ne se fige pas dans des habitudes, dans un confort d’habitude. La vie est mouvement et cette démarche enfin proposée au peuple bouleverse effectivement nos habitudes, notre petit confort d’habitudes.
Cette démarche est une démarche de progrès en opposition au « conservatisme argumenté » par l’UMP et le PS. Un conservatisme qui se résume à quelques expressions «  ne changeons rien à ce qui se passe depuis 81 » ou encore « gardez les mêmes et faites nous confiance ».
 
Bouleverser cet « ordre établi et empirique » demande du courage, un courage sincère et personnel.
En laissant croire que cela n’est pas possible, la candidate du PS et le candidat de l’UMP estiment de fait que nous, citoyens de France, n’aurions pas de courage, ce courage là !
En laissant croire que cela n’est pas possible, la candidate du PS et le candidat de l’UMP estiment de fait que nous, citoyens de France, serions incapables de voir plus loin que le bout de notre nez !
En laissant croire que cela n’est pas possible, la candidate du PS et le candidat de l’UMP méprisent de fait ceux qui chaque jour démontrent leur capacité, quelque soit leur « étiquette », à faire des choses ensemble et pour le bien commun.
 
François Bayrou dans sa candidature exprime cette foi dans notre capacité à rompre avec notre confort d’habitudes.
François Bayrou dans sa candidature exprime cette foi dans notre courage, dans notre volonté de dépasser nos anciens clivages pour vivre mieux et ensemble,
Il me semble évident qu’une fois élu,  une majorité se formera autour de lui, une majorité regroupée non pas en fonction d’un quelconque intérêt personnel mais pour permettre au président nouvellement élu de mettre en oeuvre le projet de vie présenté au peuple français et adopté par lui.
 
Mais et c’est ce que redoutent tant le PS et l’UMP, la décomposition de ce qui a été commencera dès les résultats du premier tour. Cela est d’une évidence ! Et je crois que c’est ce qui explique la violence de leurs attaques envers François Bayrou. Ce n’est pas dans un souci de démocratie mais juste dans la préservation de leurs habitudes et de leur petit confort.
Je me dis aussi, en pensant à tous ceux qui, dans ces deux formations ne peuvent s’épanouir, que qualifier Bayrou au second tour, permettra de rendre un signalé service à ces deux formations aujourd’hui en fin de cycle en les obligeant à procéder enfin à leur aggiornamento.
Ainsi la recomposition pourra-t-elle enfin se réaliser en réunissant ceux animés par le Progrès et laissant dans d’autres marques ou étiquettes les conservateurs qu’ils soient de l’ancienne droite républicaine ou de l’ancienne gauche dite de gouvernement.
 
En ce sens la qualification de François Bayrou au second tour est aussi synonyme de Mouvement et de Progrès.

 

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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 08:38

Pour mesurer ce que François Bayrou propose au travers de sa candidature, lisez  son "projet d'espoir" !

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 16:30
   
Présidentielle. Dans une interview à «Libération», le président de l'UDF se veut le chantre de la «protestation constructive» et fossoyeur des «clivages archaïques»
«Le PS et l'UMP vont avoir leur heure de vérité»
Par Renaud DELY, Nathalie RAULIN
QUOTIDIEN : jeudi 15 mars 2007

François Bayrou ébauche le paysage politique après son éventuelle entrée à l'Elysée.

Votre progression dans les sondages, c'est une nouvelle protestation après le vote «antisystème» du 21 avril 2002 et de la victoire du non au référendum en 2005 ?

Sans doute, mais c'est la première fois qu'il y a une protestation constructive. Les Français attendent qu'on leur offre une refondation. Ils veulent être débarrassés des attitudes archaïques qu'ils ne supportent plus. Quand Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, en désaccord sur tout, font semblant de me désigner comme l'homme à abattre parce que de droite, c'est une mise en scène et une caricature. Les Français le savent. Vouloir empêcher l'apparition d'attitudes politiques nouvelles et assumées est une régression. Il y a une seule idée derrière tout cela : conserver le monopole du pouvoir entre le PS et l'UMP. En réalité, ils ne savent plus où ils habitent : le PS n'a plus de doctrine crédible et n'a pas renouvelé sa vision de la société française. Quant à Nicolas Sarkozy, il multiplie les citations de Jaurès et de Blum tout en n'hésitant pas à mélanger perversement dans le même ministère immigration et identité nationale.
Vous visez la place de l'UMP, ou du PS ? 
L'un et l'autre vont avoir leur heure de vérité. Quand ils disent : «Mais enfin, ça ne s'est jamais fait donc c'est impossible», c'est précisément parce que ça ne s'est jamais fait que les gens le veulent. Les Français veulent sortir de la politique du mensonge et bâtir une démocratie véritable. C'est compliqué à construire, mais c'est un mouvement irréversible.
A gauche, personne ne vous a rallié. Si vous gagnez, avec qui gouvernez-vous ? 
Ma majorité aura son axe au centre, mais elle ne sera pas fermée. Elle fera leur place à des responsables issus de la gauche républicaine et de la droite républicaine qui voudront participer à ce rassemblement pour refonder le pays. Et les Français éliront cette majorité aux législatives. En 1981, on posait cette question à François Mitterrand. Il répondait : «Faites aux Français le crédit de la cohérence.» On a besoin de cette majorité large parce que, lorsqu'il s'agit de reconstruire un pays, il faut que les citoyens aient la certitude que la démarche du gouvernement est impartiale et que cette impartialité est garantie par la présence dans le même rassemblement de personnalités issues des grandes sensibilités démocratiques du pays.
Si vous affrontez Ségolène Royal, vous appellerez à l'union de la droite ? 
Non. Ma ligne politique sera exactement la même, que je sois contre l'un ou contre l'autre. Je ne suis pas sorti de l'union de la droite pour y retourner ou pour entrer dans l'union de la gauche.
Vous préféreriez retrouver Nicolas Sarkozy ? 
La confrontation des projets de société serait plus lisible, mais ce sont les électeurs qui choisiront.
Le vote Bayrou, c'est un vote à l'aveugle pour un duel final inconnu, soit face à la droite, soit face à la gauche ? 
L'élection présidentielle oblige à devancer l'un au premier tour et à battre l'autre au second. Il n'y a que deux places en finale. On ne sait jamais avant le vote qui seront les finalistes. C'est aux Français d'avoir le dernier mot. Cette élection va permettre aux partis de faire leur aggiornamento. Cela va faire apparaître un courant social-démocrate en France.
Parce que vous êtes social-démocrate ? 
J'appartiens au grand courant démocrate et je trouverais utile pour notre pays et pour l'Europe que la gauche française se pose enfin les véritables questions et accepte d'évoluer.
Vous sollicitez un chèque en blanc ? 
En rien. Je suis candidat à cette élection avec un projet, une vision et un contrat politique, celui du rassemblement au-delà des clivages archaïques.
Avez-vous un modèle d'alliance à l'étranger ? 
Le modèle approchant est celui de la grande coalition que les électeurs allemands ont imposée à la CDU et au SPD en les forçant à travailler ensemble.
Mais cela ne s'est jamais produit en France ? 
Cela s'est produit deux fois autour de Pierre Mendès France et autour du général de Gaulle.
C'est-à-dire la IVe République, ou le coup de force d'un homme providentiel ? 
Il y a dans l'histoire des peuples des moments où ils ont besoin de refondation et chaque fois c'est un moment important et au bout du compte positif.
Si le duel est plus «lisible» avec Sarkozy, abrogerez-vous ses lois sur l'immigration ? 
A long terme, il n'y a qu'une politique efficace de l'immigration, c'est le développement de l'Afrique. Pour le reste, tout le monde est d'accord pour ne pas faire de régularisations massives. Je suis pour un examen au cas par cas, qui tiendra compte de l'intégration et d'un certain nombre de critères. Je me refuse à montrer du doigt les immigrés comme responsables des problèmes de la société française.
Donc, vous supprimez les lois Sarkozy ? 
C'est le type même de sujet sur lequel il faut arrêter de légiférer tous les ans.
Pour relancer le pouvoir d'achat, vous prônez une hausse du Smic ? 
Lorsque le PS annonce une hausse du Smic à 1 500 euros brut en cinq ans, c'est seulement l'augmentation naturelle du Smic. Ne comptez pas sur moi pour faire des annonces mensongères. Pour les revenus modestes, l'urgence, c'est le relèvement des retraites jusqu'à 90 % du Smic. Pour le reste, je veux limiter le recours aux contrats de travail à temps partiel, je suis favorable à une politique d'incitation forte à l'intéressement des salariés aux bénéfices des entreprises et je souhaite améliorer le régime des heures supplémentaires en les majorant de 35 % et en déduisant cette majoration des charges pour que ce soit, pour l'entreprise, neutre.
Etes-vous favorable au mariage homosexuel et à l'homoparentalité ? 
Je suis pour réserver le mot mariage à une union hétérosexuelle, mais je suis pour une union civile qui fasse notamment que les homosexuels aient les mêmes droits en matière de transmission de patrimoine. Et lorsqu'un enfant est élevé par un couple homosexuel, sans autre lien de parentalité, je suis pour que l'on reconnaisse un lien de parenté avec le deuxième parent.
Si vous perdez, vous perdez tout, y compris votre groupe à l'Assemblée ? 
Je n'envisage aucune autre hypothèse que la victoire.
L'UMP n'a pas investi de candidats contre les sortants UDF. Vous engagez-vous, si vous n'êtes pas élu président, à ne pas vous faire réélire député UDF des Pyrénées-Atlantiques avec le soutien de l'UMP ? 
Je ne suis pas là pour revenir à l'ancien jeu. Cette question est sans objet.
 
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